le 2 novembre 2025
La violence n’a pas sa place à l’école — ni entre élèves, ni envers les enseignants.
Or, les récents événements de Flémalle (une violence de parents envers un élève et l’équipe pédagogique) ont mis en lumière un malaise grandissant dans nos écoles : insultes, menaces, agressions… (entre élèves, à l’égard des enseignants…), autant de comportements intolérables qui fragilisent nos institutions, avec des conséquences sur le climat et la réussite scolaire, et la santé physique et mentale. Fort heureusement, ces comportements violents ne sont pas généralisés, mais un seul cas de violence est un cas de trop.
Comme je l’ai rappelé récemment au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la violence n’est jamais une réponse.
Des outils existent déjà pour soutenir les équipes éducatives :
- des équipes mobiles d’accompagnement capables d’intervenir sur le terrain,
- des formations dispensées pour mieux gérer les conflits,
- et une ligne d’écoute gratuite et confidentielle, le numéro vert Assistance école (0800/20.410).
Mais ces outils sont souvent méconnus ou sous-utilisés par le monde de l’école. Nous devons trouver un moyen de mieux les faire connaître.
Il faut remettre le respect et le dialogue au centre de la relation entre écoles, parents et élèves. C’est tout l’enjeu du contrat “école-parents-élèves”, qui devrait voir le jour pour la rentrée 2026.
Ce contrat rappellera les droits et devoirs de chacun, afin de réinstaurer un climat apaisé et une responsabilité partagée au sein de la communauté éducative.
Mais il faut aller plus loin. J’envisage un travail parlementaire pour améliorer le climat scolaire. A suivre…
➡️ Retrouvez mon intervention au PFWB ici : https://www.facebook.com/reel/1872845603270944