le 17 juillet 2025
Grâce au MR, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a mené des auditions inédites sur les phénomènes de radicalisation et d’autocensure des profs dans les écoles de la FWB.
Selon les études et selon la méthodologie utilisée, entre 6% et 40% des enseignants en FWB se sont déjà auto-censurés. Mais il n’y en aurait même qu’un, c’est déjà un de trop.
De plus en plus d’enseignants constatent une remise en cause croissante de valeurs fondamentales telles que l’égalité entre les femmes et les hommes, la liberté d’expression, ou encore l’enseignement des sciences, de la biologie ou de l’Histoire. Certains vont même jusqu’à se censurer pour éviter les tensions dans leur classe.
Pour le MR, l’école doit rester un sanctuaire : un lieu d’apprentissage, d’émancipation, et de liberté, où il n’y a pas de place pour les dogmes, qu’ils soient religieux ou idéologiques.
Des enseignants, chercheurs, représentants de l’administration de la FWB, acteurs culturels comme Ismaël Saidi, mais aussi l’auteur du livre « Allah n’a rien à faire dans ma classe » ou encore le directeur de l’OCAM ont été entendus. Tous s’accordent : les phénomènes de radicalisation, d’autocensure ou de remise en cause des savoirs existent.
Le travail se poursuivra à la rentrée suite aux nombreuses demandes spontanées d’enseignants souhaitant témoigner.
S’il est prématuré de déjà tirer des conclusions, une des premières priorités est de rappeler les lois et valeurs qui fondent notre société démocratique. L’égalité entre les hommes et les femmes, la lutte contre toutes les formes de discrimination, en ce compris la discrimination anti-LGBTQI+, la liberté d’expression, et la neutralité de notre enseignement sont au-dessus des dogmes religieux et idéologiques.
Retrouvez mon interview dans La Libre Belgique ici : https://urlz.fr/uEpl
Auditions à revoir sur YouTube (Parlement de la FWB) : https://www.youtube.com/@parlementf/streams